Conscients de la nécessité de dynamiser le territoire et renforcer son attractivité, les élus de la communauté de communes ont, en 2007, approuvé le dossier de création de la Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C.) sur le territoire intercommunal. Rappelons que les Z.A.C. sont des outils permettant aux collectivités de mettre en oeuvre leur politique d’urbanisme et de développement économique, compétence qu’elles exercent désormais obligatoirement. Les objectifs poursuivis, au travers de cette implantation, concernent la mise à disposition de terrains à vocation économique à proposer aux entrepreneurs et la lutte contre la diminution de l’emploi constatée depuis de nombreuses années sur les cantons de MOY-DE-L’AISNE et de RIBEMONT.
La zone d’implantation se situe à l’Ouest d’URVILLERS, en limite communale,en face de la plate-forme logistique CLOE. Le site couvre une superficie de 20 hectares dont 9,5 hectares de terrains sont concernés dans un 1er temps (phase n°1). Cette zone bénéficie d’avantages indéniables tels les axes rapides (D1, D1044) en lien direct avec des noeuds autoroutiers (A26, A29) tandis que la proximité de Saint-Quentin, pôle économique majeur du département, fait se converger toute une dynamique et génère des synergies. De réelles opportunités apparaissent donc dans cette implantation.
Après le temps nécessaire aux études, à la concertation, aux fouilles archéologiques, le chantier des travaux de la Z.A.C. a débuté le 13 février 2012. Deux parcelles représentant une superficie totale de 5 ha ont été réservées. L’une d’elle accueillera le nouveau Centre de Tri (et un quai de transfert) du syndicat de traitement VALOR’AISNE et la 2nd les locaux de NOREADE.
La Communauté de Communes de la Vallée de l’Oise a été soutenue dans cet aménagement qui s’élève au total à plus de 2,134 millions d’€ TTC dont 1,628 millions d’€ de travaux par :
–l’ETAT à hauteur de 515.166 € (dont 51.000 € de réserve parlementaire et 464.166 € de Dotation de Développement Rural),
–le Conseil Régional de Picardie à hauteur de 321.600 €,
–le Conseil Général de l’Aisne à hauteur de 50.000 € (sachant que 100.000 € supplémentaire ont été sollicités).
Plusieurs contacts sont en cours pour les parcelles demeurées disponibles. Nous le voyons, malgré un contexte national de crise, à une époque où il est devenu primordial pour notre avenir de préserver les deniers publics, notre collectivité fait preuve de son dynamisme et démontre sa faculté d’aller de l’avant.